Mes motos

La première, celle du coeur :

125 DTMX, modèle 1978 de mémoire : c'est encore les modèles avec bras oscillants de section ronde. Je l'avais surélevée (1,87m sur une DTMX : les genoux tapent dans le guidon...) avec une entretoise au niveau de l'amortisseur AR et des entretoises en guise de bouchons de tubes de fourche, ce qui permettait de les redescendre dans les tés. Le moteur respirait enfin avec un silencieux à absorption au lieu de celui d'origine, sans pour autant faire beaucoup de bruit.

Je n'ai pas de photos de la mienne, mais c'est la même que celle-ci : couleur, modèle et grille de phare.

Je l'ai eue avant d'avoir le permis : 3000F à l'époque, en 1986. Elle roulait bien, mais je n'ai pas pu résister au plaisir de la démonter entièrement pour voir ce qu'il y avait dedans, et la rafraîchir un peu côté peinture. Quand je pense au prix qu'ils vendent maintenant les 50cc... et mécaniquement, c'est de la daube. J'avais viré tout ce qui casse pour faire quelques endurances TT, notamment les 4h (ou 6h, je ne sais plus) de Larchant. Ben dans le sable mou de Fontainebleau, les 13 cv arrivaient tout juste à tirer le pilote et son brelon : 1ère - 2ème - 1ère - 2ème... Pov' moteur ! Heureusement qu'il y avait aussi des passages (très) boueux pour le faire respirer. Quoiqu'il n'était plus qu'un tas de boue : le refroidissement par air ne devait pas bien refroidir... Les CR et les YZ, à peu près 3 fois plus puissants, me dépassaient sans forcer, mais j'étais heureux d'être là ! Ah, la marche : j'ai découvert au cours du 1er tour que le circuit présentait une marche en béton (5 mètres ?) qui me semblait infranchissable, avec un bout encore plus raide au sommet. Juste après un virage : 5 mètres pour prendre son élan dans la boue. Glp ! Je le sentais pas trop, ce coup-là, et puis un pote qui prenait des photos au sommet (le salaud, hein ? Merci pour tout, Jean-Luc !) m'a fait signe de sa main droite : à toc ! Ben c'est parti : 1ère, Wiiiiiiiiii   Wooooooooooooo Beuuuuuuuuuuuuuuuuuuu..... La roue avant est arrivée au sommet juste à temps avant que ça cale ! L'a pas calé : ça passe. N'empêche qu'au bout de 3 heures, les YZ et CR commençaient à encombrer la marche à force de se vautrer (fatigués ?) que le DTMX passait, juste, mais passait !

C'est avec elle que j'ai appris à conduire, d'abord sur le parking de mon immeuble, au grand plaisir des habitants ! Heuuuu, sans permis (ben oui, fallait bien apprendre !). Après la mob', ça arrachait les bras, ce machin !!! Pour dire à quel point je découvrais : des fois en seconde elle poussait, dès fois elle se traînait. En fait, comme les vitesses sont dans l'ordre 1ère - neutre - 2ème - 3ème... je croyais qu'il fallait monter 2 fois le sélecteur pour passer de 1ère en 2de. Du coup je faisait 1ère - 3ème, sauf les coups où je loupais un passage où là je passais bien la 2de ! Après quelques jours, j'ai enfin compris.

C'est grâce à elle que j'ai "trafiqué" une 4L de flics ! Je m'explique : question existentielle à 16 ans = puis-je conduire ma DTMX à 17 ans avec le permis AL ou dois-je attendre 18 ans et le permis A ? (en 1986) Personne à la préfecture, auto-école et autres assureurs ne sachant me répondre, je décide d'aller voir directement ceux qui peuvent me mettre une prune pour l'occasion : direction le commissariat (avec ma mob', quand même, pas en  DTMX...).

[moi] - Mr l'agent, puis-je conduire ma 125  à 17 ans avec le permis AL ou dois-je attendre 18 ans et le permis A ?

[l'agent] - Heuuuuuuu... Mr le commissaire ?

[moi] - Mr le commissaire, puis-je conduire... [gnagnagnignagnagna] ?

[Mr le commissaire] - Heuuuuuuuuuuu

Sur ces entrefaits, un autre agent entre, l'air tout penaud en regardant une clé dans sa main : - Chef, j'a cassé ma clé dans le neiman de la 4L. [Arf ! Là, j'ai déjà du mal à garder mon sérieux]

[Mr le commissaire] - Ben c'est malin !

[le penaud] - Ben j'a pas fait exprès, Chef. On doit pouvoir la faire démarrer en coupant les fils du neiman, comme font les voleurs, mais j'sais pas faire.

[Mr le commissaire] - moi non plus.

Et alors là, l'inimaginable se produit : le commissaire se tourne vers moi : - vous savez faire, vous ?

Je devais vraiment avoir une tête pas catholique. Ayant déjà démonté (et remonté !) quelques mob / motos, je me doutais du comment faire, et surtout ça me tentait tellement de me retrouver à trafiquer une 4L de flics que je n'ai pas résisté : - Ah ? Heuuuu, oh, bah ça doit pouvoir se trouver, hein ?

Et c'est comme ça que je me suis retrouvé dans une 4L de flics, dans le parking du commissariat avec un flic, à chercher la masse, le 12V, le contact (c'était encore simple, les 4L...), les couper, les éclisser, pour faire démarrer ce foutu bastringue ! :-D    Très accessoirement, il a fini par démarrer... Le plus drôle est que comme le morceau "actif" de la clé était resté dans le contact, il suffisait de faire tourner le contact pour que ça marche, mais trafiquer une 4L de flics, quel pied !

Résultat des courses : 125 jusqu'à 13cv = 17 ans.  Yessssssssss....

Qu'est-ce que j'aimerais reconduire une DTMX, juste le temps de retrouver les sensations, la vue du tableau de bord (c'est marrant, ça marque, un tableau de bord...), le bruit, l'agilité... pour retrouver ce sentiment des premières libertés des premiers jours de permis...

Mais tout a une fin, nous nous sommes envoyés mutuellement dans un fossé, elle a eu un peu de bobos mais était largement réparable à peu de frais : je l'ai revendue une bouchée de pain à un pote qui était un peu sec financièrement histoire qu'il puisse faire de la moto à pas cher. Il l'a revendue pour les pièces : un peu les boules, sur ce coup-là. DTMX disparue, pilote à nouveau sur pieds un certain temps après, il lui faut un nouveau destrier :

Du moderne

200 DTR. Je n'ai pas de photo : c'est une pub ! Oui, encore Yamaha mais on saute 2 générations : DTMX -> DTLC -> DTR, version 200cm3 pour avoir plus de coffre. Je lorgnais depuis un bon bout de temps sur le Suzuki 250RH (un peu vieillissant mais assez seul dans sa catégorie), mais la 200DTR est sortie. Moto géniale : plus pêchue que la 125DTLC mais aussi maniable qu'une 125.

Un point noir : le freinage avant, spongieux à souhait. Durite avion, et tout est réglé : c'est la nuit et le jour, vive le stunt ! Silencieux à absorption : pas super efficace.

On a fait notamment un tour des Alpes ensemble, le Grand Parpaillon au-dessus du lac de Serre-Ponçon (féérique). Puis une petite frayeur sur un sentier lors d'une ballade seul (ne JAMAIS faire) au-dessus de Risoul 1850 : il monte, il monte, il monte, de plus en plus, de plus en plus face à la pente, heuuu ça va où, ça ? Ca continue, ça grimpe de plus en plus, debout sur les repose-pieds pour pas partir en soleil arrière, je vois un pilône loin au-dessus au sommet du raidillon, mais bon dieu je pourrai jamais monter aussi raide et c'est trop tard pour s'arrêter, je tomberais dans la pente... Ca grimpe encore plus raide,  le sentier va droit face à la pente, je suis en 1ère debout sur les repose-pieds, les cuisses contre le guidon, juste en équilibre avec le buste pour ne pas faire le soleil arrière mais que la roue arrière garde assez de motricité, bientôt l'équation n'aura plus de solution, je commence à réfléchir à comment tomber sans trop me faire mal et que la moto ne tombe pas dans la pente. Là, miracle, une cassure dans la pente, oh juste 50cm mais suffisants pour mettre la moto en sûreté en travers de la pente, reculer d'un mètre puis redescendre ce que je viens de monter, le coeur battant la chamade mais tellement soulagé... Ouf !

Puis montée à 2700m au sommet des pistes de ski au Pic de Chabrières (en été, hein...). La carburation est un poil faiblarde à cette altitude. Redescente sur Embrun par un magnifique chemin indiqué "A vos risques et périls"... dû probablement à la traversée d'éboulis (passés moteur éteint au point mort pour éviter toute vibration, précaution peut-être superflue mais chat échaudé...).

Fin de cette hidylle (hydille ? IDL ?...) : des arrêts complets et intermittents. 2 boîtiers d'allumage changés sans résultat. Ecoeuré, manque de confiance, achat d'une remplaçante avec reprise de la 200 :

Avec un peu plus de puissance :

 

1ère impression : ce logo "Dominator", même s'il est plus discret que sur les modèles précédents, m'arrache les yeux. Je prends un cutter pour découper délicatement le "inator" et le virer définitivement.

2ème impression : "Ma parole, c'est un rail !" Non, un trail. Ca change du 200...

Modifs : petite grille de phare pour la gueule, top-case Givi pour les voyages, quelques préparations de base pour les pannes, point. Pas de durite avion (le freinage d'origine est suffisant).

Looooongue histoire d'amour, pas finie d'ailleurs. J'ai pas pu me résoudre à la revendre lors de l'achat des CBR... (assez invendable d'ailleurs, vu le kilométrage)

Temps fort : l'Irlande, 5000 km en 3 semaines, passage par la Grande-Bretagne. Quel mal de cul !

Duo + top-case + gros sac dessus (sacs de couchage et tente) + sacoches cavalières + sacoche réservoir = bien montée, la Dom'.

 

Moto + camping + Irlande = bien mouillés malgré les combinaisons, mais heureux...

Irlande en 1992 = pays en quasi voie de développement. L'apparition de la Dom' dans les villages faisait accourir tous les gamins qui venaient voir le "bestiau" !!! Les petites routes contournaient les petits monticules au lieu de les traverser, comme si le bitume avait été juste posé là sans le moindre terrassement ! Ca a dû bien changer depuis... Des endroits d'autant plus magnifiques que le temps est pourri : la brume qui serpente entre les monticules de terre donne l'impression que des elfes et des kerrigans vont jaillir des tourbières et envahir la plaine... Des paysages aux contrastes saisissants avec un côté du panorama éclatant de couleur sous les rayons du soleils qui se fraient un passage entre les nuages, l'autre côté écrasé par l'ombre lourde de l'orage approchant, une nuée vaporeuse entre les deux, les reliefs soulignés par les murets de pierre qui encerclent tous les champs...

Du TT sur les autoroutes anglaises ! Elles sont gratuites, mais on sait vite pourquoi : des nids d'autruche (d'où le TT !), pas de station service...

Beaucoup de chemins en Ardèche, avec des amis locaux qui connaissent les chemins et sentiers sur le bout des doigts. Tous les niveaux : du roulant, du sentier (10km en une après-midi, à porter les motos au-dessus des arbres couchés), du technique, tous les temps (sauf la tempête de sable...), toutes saisons... Même quelques sorties en TT sur la neige en hiver : en solo, ça part plus facilement mais ça se rattrape, en duo ça accroche mieux mais faut pas que ça parte... Que du bonheur.

Un moment  irréel dans les Alpes : St-Véran (plus haut village d'Europe, 2500 mètres je crois) un 15 août. Au fond de la vallée court un chemin qui mène quasiment jusqu'au col. On le prend, il fait un temps d'août, on a juste le cuir sur les T-shirts. La roche des cimes se découpe sur le ciel azuré. Au bout de quelques km, on tombe sur une grosse congère qui barre tout le chemin !!! On la traverse sans problème, mais un 15 août par ce temps, je n'aurais jamais cru...

Col de la Bataille en février : je dois rejoindre Valence depuis Die. Il fait beau, je choisis, pour la beauté des paysages, de passer par le col de la Bataille. Arrivé en zone de "no mans land", j'ai juste assez d'essence pour passer le col et rejoindre la "civilisation" et ses stations service. Go. Après pas mal de km, je tombe nez-à-nez avec un panneau "Col fermé". Problème : plus assez d'essence pour faire demi-tour. Pneus trail : c'est parti pour le col enneigé... Ben c'était pas gagné : des gros cailloux tout le long de la route (arrachés à la montagne par le gel), le moyeu de roue avant dans la neige, pas un chat (ne pas se planter), la carburation (très sensible sur un gromono) qui m'interdit par ce temps froid et humide allié à cette pourtant modeste altitude à descendre au dessous de 3-4000 tr/min (tout va bien pour conduire sur neige...). Quand j'ai passé le col et revu le bitume, j'étais plus à l'aise. Fin de descente en roue libre (je sais, il faut pas mais je roulais avec les vapeurs d'essence qui restaient dans le réservoir). Plein. Ouf...

Moto archi fiable pour un rouleur de tous les jours qui ne ménage pas sa monture, ni par sa conduite ni par un entretien méticuleux. Juste 2 hics :

- 40000 km : j'ai fait la fermeture d'une course de VTT tous niveaux. Je suivais donc le dernier : une maman et son gamin, en première à jouer de l'embrayage sans arrêt. Arrivé au terminus, soudainement : poc-poc-poc-poc-poc-poc.... *Gros* bruit de distribution. Petit contrôle : plus d'huile dans le moteur, pas une goutte. Ah. Ben on va remettre déjà de l'huile, et on va voir ce que ça donne, hein ? A part le poc-poc-poc... qui reste un peu malgré un réglage de jeu aux soupapes, ça le fait. Depuis, elle a fait 25000 km et se porte comme un charme, sans faire d'huile du tout.

- 63000 km : je dois changer les silencieux qui sont pourris. Ca nécessite de démonter les tubes d'échappement. En dévissant les écrous de maintien aux cylindres, les goujons cassent net (oxydation, grippage sous la chaleur et l'âge) au ras de la culasse. Il n' y a plus qu'à démonter la culasse, percer à la place des goujons, tarauder, monter des hélicoils et c'est reparti. Au passage du re-réglage des culbus inhérent au déculassage, le poc-poc-poc... a disparu.

Mais l'autoroute en trail, ça va un moment, j'ai envie d'une grosse :

Nettement plus de puissance :

1000 CBR. Et je croyais que le Dom' était un rail !

C'était le deuxième modèle de CBR : pas le premier qui était vraiment moche, pas le 3ème et dernier qui avait les freins de bagnole (1 commande = frein AV + AR).

J'ai même fait un peu de TT avec, à devoir suivre un pote qui était en trail et qui en a lâchement profité pour prendre un "raccourci" !... J'ai dû prendre les bosses de travers pour ne pas frotter dessous... Un peu chaud, quand même avec les 260kg à sec de la bête !.

On s'est fait surprendre par la neige un après-midi d'hiver : la passagère ne bougeait pas d'un poil de fesse... Ben la neige, je la préfère avec des pneus à crampons... J'étais content en revoyant le bitume.

Un défaut : démarrage difficile par temps très froid. La modif' prévue par Honda (bougies platine notamment) et la batterie n'y suffisent pas, d'où poussette. Là, faut pas se louper, parce qu'avec ce poids, ça sue vite sous le casque !

Sinon, moto géniale : maniable malgré le poids (très sensible cependant à l'usure des pneus), confortable, bonne protection même pour un grand, selle Moillot très confortable (jamais eu mal aux fesses), éclairage excellent (avec 100W dans l'optique plein phare). Mais à ne pas mettre entre toutes les mains : c'est très facile d'aller vite, ça l'est nettement moins de faire face à l'imprévu. Je l'ai vendue la mort dans l'âme sur "injonction" de ma chère et tendre alors qu'elle était enceinte et que je n'avais toujours pas de bagnole, notamment pour aller au boulot par temps de neige et verglas. Je m'étais juré de ne pas la vendre à un "petit jeune". Le gar était plus âgé que moi, il s'est viandé avec 3 semaines après : il n'a rien eu, mais la moto est morte.

Encore un peu plus puissante :

 

Après une loooongue traversée du désert (bébés), je reprends la moto (les enfants peuvent mettre les pieds sur les repose-pieds passagers...) : d'abord ma vieille Dom' en 2003, mais elle s'ennuie en Haute-Normandie (il n'y a pas de chemins, par ici, ces tristes ont tout viré pour faire des champs). Alors je reprends une grosse : 1100CBR XX en 2004. Je laisse la Dom' à demeure en Ardèche pour les chemins.

Selle trop dure (mal au bout d'une heure), revue alors par Moillot (excellent souvenir de celle de la 1000CBR) : jolie, mais un poil déçu par le confort. Peut-être faut-il le temps qu'elle se fasse ? J'ai commis l'erreur de choisir un tissu qui prend l'eau : pas confortable. D'un autre côté, je ne roule plus par tous les temps...   :-) mais :-( quand même !

Mon souvenir de la 1000CBR est lointain (vendue en 1995), et j'ai très peu conduit pendant plusieurs années (j'ai sûrement perdu en maîtrise), mais j'ai globalement de meilleurs souvenirs de la 1000 :

- Maniabilité : la XX me semble assez camionesque alors que je n'avais pas du tout cette sensation avec la 1000.

- Protection : il me semble que la 1000 protégeait bien mieux. Ou alors, je me suis trop habitué à la bagnole depuis... :-(  Idem pour le confort avec des suspensions bien dures pour la XX. Je vieillis ?

- Côté puissance, là oui il n'y a pas photo (au flash ?) : la XX est vraiment plus puissante (poussée à 260, elle en demandait encore alors que la 1000 commençait à faiblir à 220), mais je ne suis pas sûr qu'on s'en rende mieux compte en sensations (moteur assez linéaire : c'est l'injection ?). D'ailleurs, autant j'estimais maîtriser totalement la puissance de la 1000 même sur les petits virolos d'Ardèche, autant ce n'est pas la cas pour la XX. Il est vrai que je conduisais la 1000 tous les jours. J'ai posé des durites avion à l'avant vu les performances du bestiau, ça améliore le feeling donc l'efficacité réelle. Heuuuu, conduite vraiment molo quand je porte un de mes gamins.

- Côté gueule aussi, la robe capitonnée de la 1000 faisait assez "Fisher-price" alors que les optiques complexes permettent maintenant d'avoir des dessins de glaces de phares plus adaptés à la ligne de la moto (notamment non verticales), comme sur la XX.

- Ah oui, et alors mention spéciale pour le système de freins couplés : je DETESTE. Ca freine bien, mais j'aime savoir où je freine (avant / arrière), modifier la répartition en fonction de la route, des circonstances... Impossible avec le Dual-CBS. Beurk !

Alors 1000 ou 1100 ? Est-ce la patine du temps qui me ferait préférer la 1000 ? La perte de maîtrise de pilotage (longue période sans conduire, et conduite moins fréquente) ? Il faudrait que je puisse reconduire une fois une 1000 pour en avoir le coeur net...

 

Et puis, et puis...

L'intemporel scooter Peugeot S55, millésime 1955. 125cc 3 vitesses à la main gauche (poignée tournante), un coffre au niveau des jambes, l'autre à l'avant. C'était celui de mon père, que nous avons commencé à retaper en 1984. C'est incroyable comme ces moteurs sont bien conçus pour le meccano : tous les outils "spéciaux" sont intégrés dans la mécanique, comme par exemple l'arrache-moyeu de l'alternateur : il suffit de dévisser l'écrou de maintien pour le faire forcer sur l'axe et ainsi décoller le rotor. La pub de l'époque disait : "il est beau à l'arrière, pratique à l'avant" ! Autant dire qu'on ne passe pas inaperçu avec ça... Il faut que je règle encore un problème de joint spi entre le carter moteur et la boîte de vitesse, et un réglage au niveau de la boîte de vitesse (le second rapport saute, aurais-je oublié une rondelle ?) pour rouler à nouveau avec.

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